Le prix d’achat ne représente souvent qu’une fraction du coût total d’une moto 50cc. Certaines marques, réputées pour leurs tarifs bas, affichent pourtant des frais d’entretien inattendus ou des pièces détachées difficiles à trouver.
Des modèles très similaires sur le papier présentent parfois des performances ou une fiabilité radicalement différentes après quelques mois d’utilisation. Les écarts de garantie ou de disponibilité du service après-vente compliquent encore le choix.
Pourquoi les motos 50cc séduisent autant les jeunes et les débutants
Sur le marché français, la moto 50cc occupe une place à part, surtout auprès des adolescents et des novices. Accessible dès l’âge de 14 ans grâce au permis AM (ex-BSR), elle attire tous ceux qui veulent franchir le pas des deux-roues, que ce soit en version thermique ou électrique. Cette facilité d’accès explique son succès constant : la petite cylindrée reste la porte d’entrée idéale pour découvrir la route en toute autonomie.
Premiers frissons sur le bitume, indépendance retrouvée pour le trajet du lycée ou du boulot : la moto 50cc coche toutes les cases des attentes de cette génération. Compacte, légère et d’une simplicité mécanique rassurante, elle permet de se faire la main sans être submergé par la puissance. Les constructeurs l’ont bien compris, et l’offre suit, aussi variée sur l’apparence que sur les usages proposés.
Pour démarrer, certaines machines se démarquent et accompagnent efficacement les premiers kilomètres. Un débutant pourra se tourner vers la Derbi Senda X-Treme, la Beta RR 50 ou la Rieju MRT. Ces modèles sont réputés pour leur prise en main intuitive, leur fiabilité et un entretien à la portée de tous. Pas étonnant que la France, grande amatrice de petites cylindrées, voie sa jeunesse se tourner massivement vers ces références pour comprendre les bases de la conduite.
Voici les points à retenir pour ce segment d’entrée de gamme :
- Permis AM obligatoire pour tous, à partir de 14 ans.
- Moto 50cc : accessible, économique, format parfait pour débuter.
- Modèles plébiscités : Rieju MRT, Derbi Senda, Beta RR 50.
Avec son format malin, la moto 50cc s’impose comme un passage quasi obligé pour toute une génération qui cherche à conjuguer mobilité urbaine et premiers plaisirs de la mécanique.
Quels critères privilégier pour dénicher une moto 50cc fiable et économique
Choisir une moto 50cc qui tienne la distance et ménage le portefeuille ne se fait pas au feeling. Premier point à examiner : le bloc moteur. Deux grandes familles s’affrontent : le 2 temps, vif, réactif, mais qui demande plus d’attention côté entretien, face au 4 temps, plus sobre et plus endurant, avec une conduite plus sage. Sur ce marché, le Minarelli AM6 équipe la majorité des modèles Rieju, Sherco, Beta, Fantic et Yamaha. Le Derbi Euro, pour sa part, propulse les motos Derbi, Aprilia ou Gilera.
Le tarif constitue le nerf de la guerre. Pour les moteurs thermiques, le budget s’étale entre 2 000 € et 4 000 €. Les motos électriques 50cc affichent souvent un prix plus élevé, mais séduisent par leur impact environnemental modéré et leur simplicité mécanique, très appréciée en ville. La puissance et l’autonomie deviennent alors deux critères à ne pas négliger, surtout pour les trajets quotidiens.
La possibilité de se procurer facilement des pièces détachées joue sur la longévité de la machine. Le réseau 3AS Racing, par exemple, couvre largement la demande sur ce segment, garantissant un accès régulier aux consommables et accessoires. Reste à ne pas négliger l’entretien courant : huile, chaîne, freins, pneus… Ces petits gestes réguliers assurent à la fois sécurité, fiabilité et maintien d’un budget raisonnable sur la durée.
L’assurance pèse également dans la balance, avec des montants variables selon la marque et l’expérience du conducteur. Un carnet d’entretien bien tenu facilitera aussi la revente, et rassurera l’assureur comme le futur propriétaire.
Comparatif : les marques de moto 50cc pas chères qui valent le détour
Le marché hexagonal de la moto 50cc se distingue par une offre variée, dominée par quelques constructeurs historiques et des challengers plus récents, thermiques comme électriques. Sur les routes, Rieju s’est taillé une solide réputation auprès des jeunes et des néophytes avec ses MRT 50 Pro et MRT 50 SM Trophy. Propulsés par le moteur Minarelli AM6, ces modèles combinent accessibilité, robustesse et prix contenu.
La compétition reste dynamique. Beta séduit les amateurs de supermotard via sa RR 50 Motard Track, reconnue pour sa partie-cycle précise et son moteur joueur. Derbi continue d’attirer les fans de la Senda X-Treme, véritable référence du segment, tandis que Fantic mise sur le design à l’italienne et la fiabilité de ses modèles XE 50 et XM 50.
Pour ceux qui cherchent à sortir des sentiers battus, Sherco, Gilera ou Vent offrent des options crédibles, parfois plus abouties sur le plan du cadre ou de la finition. Côté petits prix, Masai et Yamasaki proposent des roadsters et supermotards abordables, avec une diffusion plus restreinte mais un coût d’achat imbattable.
Le segment des électriques prend aussi de l’ampleur, surtout pour les citadins : Super Soco (TC, TS, TSx), Easy Watts (e-roadster), Cineco (City Slicker) ou encore le français Sodium Cycles (Xubaka) misent sur la simplicité et la mobilité propre. Les amateurs de chemins ou de franchissement, quant à eux, trouveront leur bonheur avec Sur Ron (Light Bee), Cake (Ösa Lite) ou Masai Motor (Vision 3000).
Conseils pratiques pour bien choisir sa première moto 50cc sans se tromper
Avant de faire votre choix, interrogez-vous sur l’utilisation envisagée. Supermotard, enduro, roadster, scooter ou même sportive : chaque type de machine a ses adeptes et ses terrains favoris. Le supermotard brille par sa polyvalence en ville et sur route ; l’enduro fait la part belle aux sentiers, tandis que le scooter vise l’efficacité urbaine. Les mécaboîtes, ces 50cc à boîte de vitesses, offrent une première expérience mécanique enrichissante.
Pour vous aider à affiner votre sélection, gardez ces conseils en tête :
- Gabarit et confort : hauteur de selle, position de conduite, accessibilité des commandes, tout compte. Un tour en concession s’impose pour essayer plusieurs modèles.
- Sécurité : casque homologué, gants, blouson, chaussures montantes. La route ne laisse pas d’alternative à l’équipement adapté.
- Budget : une 50cc neuve se situe entre 2 000 € et 4 000 €, les versions électriques coûtent souvent davantage. N’oubliez pas de prévoir un budget entretien, assurance et pièces détachées (disponibles via 3AS Racing sur la plupart des grandes marques).
Pour les citadins, mieux vaut opter pour un scooter, un roadster compact ou un supermotard. Les amoureux du tout-terrain préféreront l’enduro. Quelle que soit l’option, la vitesse maximale reste fixée à 45 km/h, thermique ou électrique. Le permis AM, accessible dès 14 ans, ouvre la voie à tous, adolescents comme adultes débutants.
Au bout du compte, le choix d’une moto 50cc ne se résume pas à une question de fiche technique ou de prix d’appel. Il s’agit d’une première aventure, d’un apprentissage et d’un engagement personnel. Chacun trouve son style, sa monture, et, parfois, une passion qui ne s’essoufflera pas de sitôt.


